Une master class autour d'Alien
Les élèves de 2nde MARVI et de Terminale MCV ont ainsi bénéficié d’une présentation riche, pédagogique et passionnante consacrée à ce chef-d’œuvre de la science-fiction.
Dès l’introduction, l’intervenante a posé les bases de la séance en rappelant les notions essentielles liées au film de science-fiction, au film d’horreur et au blockbuster. Elle a également présenté l’un des monuments du septième art : Ridley Scott, réalisateur britannique, fier de ses origines, d’abord formé aux arts plastiques avant de devenir cinéaste.
Au fil de son exposé, Maële Grislin a insisté sur un point fondamental : le cinéma est un art collectif. Elle a mis en lumière l’importance du son, véritable moteur du suspense dans Alien, capable à lui seul d’installer une atmosphère, d’orienter le regard du spectateur et de créer la tension qui fait la force du film.
Les élèves ont ainsi découvert de nombreuses notions d’analyse filmique comme : l’imaginaire dystopique, le fondu enchaîné, le surcadrage, la différence entre suggestion et monstration, l’usage de l’animatronique et des effets spéciaux, révolutionnaires pour l’époque.
À travers ces éléments, Alien renvoie également à des préoccupations profondes telles que notre vulnérabilité face aux nouvelles technologies. Maële Grislin a montré que le film reflète le contexte de sa création, notamment la crise économique et sociale qui secoua le Royaume-Uni sous le gouvernement de Margaret Thatcher, mais aussi, de manière plus indirecte, la crise sanitaire du VIH au début des années 1980.
L’exposé s’est conclu sur les deux survivants emblématiques du film : l’agent Ripley, figure de femme forte, libre, courageuse et émancipatrice, et le chat, symbole de résilience et d’instinct.
Film culte et universel, Alien trouve pleinement sa place dans les programmes scolaires.
En classe de 2nde, il a permis d’aborder des thématiques d’éducation civique comme la lutte contre le racisme, les droits des ouvriers, les revendications sociales, et l'émancipation des femmes.
En Terminale, il s’inscrit dans la thématique de français « Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? », ainsi que dans le programme de géographie, notamment autour de la question du développement durable.
Sorti en 1979 aux États-Unis, Alien n’a décidément pas pris une ride. Son slogan mythique, « Dans l’espace, personne ne vous entend crier », continue de marquer les esprits et de fasciner les spectateurs.
Le lycée Magenta adresse ses remerciements chaleureux à Maële Grislin pour sa présentation brillante, concise et complète ; à l’ACRIRA pour avoir rendu possible cette rencontre ; à M. Lebourgeois pour son organisation ; ainsi qu’à M. Teysseyre pour son soutien indéfectible aux projets culturels de l’établissement.
Une rencontre qui a, sans nul doute, enrichi nos élèves et ouvert leur regard sur l’art cinématographique.
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